L’écologie reste un sujet politique sensible en ce sens qu’il concerne toute la sphère des activités humaines en traitant des échanges d’énergie et de matières sur terre. Si l’on essaye d’analyser son importance au niveau des territoires, on constate que tous les territoires sont concernés qu’ils soient urbains ou ruraux, et que ce n’est pas un enjeu isolé, mais bien une dimension transversale devant inspirer toutes les réflexions, le projet de territoire qui en découle, les actions prévues pour le concrétiser ainsi que les modalités de leur mise en œuvre.
Ce qui est vrai à l’intérieur d’un territoire est aussi valable en inter-territorialité, il est donc important d’organiser au mieux les relations entre l’ensemble des structures, communes, intercommunalité, départements, régions et nation. Les dénominateurs communs sont les résultats attendus dans les différents domaines qui cumulés donneront un résultat global.
Pour les atteindre, plutôt que de contraindre, il est souhaitable, pour que les territoires puissent partager une vision de l’écologie, de leur donner l’autonomie de moyens respectant leur diversité et la pluralité de leurs atouts permettant de construire un projet réaliste répondant à leur enjeux et à l’atteinte des objectifs recherchés, objectivés par des unités de mesure identifiées clairement.
De façon générale, les territoires ont de nombreux enjeux en commun, tels que : La préservation et la valorisation du cadre de vie ; les déplacements, la mobilité et les transports ; l’habitat et l’occupation du sol ; le développement économique, le développement touristique, l’agriculture ; la cohésion sociale, la cohésion sociale, pour illustrer le propos ; la résidentialisation des territoires, les évolutions démographiques et sociales, les nouveaux modes de vivre ensemble…
Cette question générique apparait au cœur des enjeux de territoire et recouvre de nombreuses dimensions, l’emploi, la vie sociale et associative, la culture, la santé, les services aux habitants, les besoins de mobilité en réduisant les nuisances etc… Les choix et les politiques territoriales mis en place seront donc étroitement liés et l’écologie assurera une cohésion d’ensemble.
Les différences et leurs particularités sont liées au fait qu’ils soient urbains, péri-urbains, ruraux, ainsi qu’à leur géographie, plaine ou montagne, ce qui induit des défis et des réalités d’organisation et de fonctionnement différents ne pouvant pas être unifiés dans une simple norme ou un dogme restrictif.
L’ambition d’une écologie maitrisée et efficace passe par la possibilité au niveau des territoires de faire écho au piliers du développement durable en libérant la créativité pour entreprendre, et créer des territoires actifs ;pour dialoguer dans un territoire vivant et social ; pour réagir, pour un territoire d’avenir maitrisant son environnement ; pour structurer un territoire équilibré et organisé.
Les évolutions climatiques nous demandent des décisions et des actions rapides, c’est un enjeu planétaire et des défis à relever très vite.
La construction d’une écologie intégrée à la vie de nos territoires, c’est un travail à lon terme pour inventer et mettre en place de nouvelles solutions dans tous les aspects et activités sur les territoires et les faire évoluer sans cesse.