Hygiène publique par Frédéric Leonzi

La problématique de l’hygiène publique : un enjeu central des municipales de 2026

L’ordre public, qui préoccupe légitimement les citoyens, représente un bien premier qui garantit tout le reste,
dès lors qu’il est concilié avec le respect des libertés essentielles. Il comporte traditionnellement plusieurs composantes :
la sécurité, la tranquillité publique et la salubrité publique.

Depuis 1995, le Conseil d’État y a ajouté le respect de la dignité humaine (CE, Commune de Morsang-sur-Orge).

1. Qu’est-ce que la salubrité publique ? 
Selon le Larousse, il s’agit d’un élément de l’ordre public correspondant à l’absence de maladies et de risques de maladie,
assurée grâce à des prescriptions administratives relatives à l’hygiène des personnes, des animaux et des choses.

2. Pourquoi est-elle fondamentale ? 
Parce qu’elle garantit l’absence de maladie et limite les risques d’épidémie. La santé publique est un élément vital de la sécurité collective.

3. Constat actuel 
Aujourd’hui, nous constatons une multiplication des incivilités : dépôts sauvages de déchets,
mégots de cigarettes abandonnés massivement, canettes et plastiques jetés dans la nature.
Ces comportements entraînent de graves pollutions et dégradent l’environnement.

4. Conséquences 
Au-delà de l’aspect esthétique, une ville ou une campagne sales découragent le tourisme, ressource économique majeure.
Ces déchets favorisent aussi la prolifération de nuisibles (rats, cafards), augmentant les risques d’épidémie.
Enfin, ils polluent sols et eaux et menacent les animaux.

5. Que faire ? 
Notre système de collecte et de traitement des déchets est performant, mais il doit s’accompagner d’une meilleure sensibilisation :
campagnes dans les écoles, actions de ramassage avec les associations et communication municipale régulière.
Il faut insister sur la dimension sanitaire, mais aussi économique (tourisme, emploi dans la filière recyclage).

Enfin, les dépôts sauvages doivent être sanctionnés.
Nous proposons la création d’une inspection environnementale nationale, recrutée sur concours,
sur le modèle de l’inspection du travail, travaillant en lien avec les services de santé publique et environnementale.
À défaut, la mise en place de brigades vertes et de vidéosurveillance permettrait de réduire les incivilités.

Cette politique doit s’appuyer sur la Charte de l’environnement, qui a valeur constitutionnelle :
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »

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