Donner l’envie d’entreprendre, créer de la richesse et la redistribuer
Entreprendre, c’est un acte de liberté et de courage. C’est refuser l’attente pour préférer l’action.
Transformer une idée en réalité, un rêve en activité, une intuition en richesse partagée.
L’entrepreneur n’est pas seulement un gestionnaire : c’est un citoyen qui fait battre le cœur du pays, qui crée des emplois,
anime les territoires et, souvent, apporte des solutions concrètes aux défis de ses concitoyens.
Pourtant, en France, l’envie d’entreprendre se heurte à une série de blocages qui transforment trop souvent l’élan en renoncement.
La culture de l’échec et de la défiance
L’échec reste vécu comme une infamie. Celui qui a dû fermer une entreprise est perçu comme un « incapable »,
quand ailleurs c’est vu comme une expérience précieuse. Nous devons affirmer que l’échec est un apprentissage collectif.
Il faut instaurer un véritable droit à la seconde chance pour libérer l’audace et encourager l’innovation.
Le labyrinthe administratif et fiscal
Créer une entreprise en France relève trop souvent du parcours du combattant.
Les formalités sont lourdes, la fiscalité instable et imprévisible.
Résultat : on passe plus de temps à remplir des formulaires qu’à développer une activité.
Notre réponse est simple : simplifier. Guichet unique, procédures numériques claires, stabilité fiscale pluriannuelle.
Un État protecteur, mais pas un État décourageant.
L’absence de culture entrepreneuriale
Notre système scolaire forme des salariés, rarement des créateurs.
L’esprit d’initiative doit entrer à l’école. Dès le lycée, des projets concrets, des expériences collectives,
une pédagogie de la créativité et de la responsabilité doivent préparer à l’action.
La solitude et les inégalités territoriales
L’entrepreneur isolé en milieu rural a souvent l’impression de se battre seul.
Les fractures sont aussi sociales et de genre : trop peu de femmes créent leur entreprise, et trop de talents restent inexploités.
Nous devons construire une société de l’accompagnement.
Développer les incubateurs en régions, soutenir l’entrepreneuriat féminin, créer des réseaux de pairs partout.
Une fiscalité qui punit la réussite ?
La France est perçue comme un pays où réussir, c’est être surtaxé.
La fiscalité doit encourager, pas décourager. Elle doit récompenser la création et la croissance,
tout en garantissant la redistribution pour renforcer la solidarité.
Une économie : libre, juste, responsable
Donner l’envie d’entreprendre en France, c’est agir sur tous ces leviers.
Le Parti Radical doit porter une vision claire :
- Libérale dans l’impulsion : parce qu’elle respecte la liberté de créer, d’innover, d’oser.
- Sociale dans l’accompagnement : parce qu’elle refuse que la réussite profite à quelques-uns seulement.
- Responsable dans la redistribution : parce que la richesse créée doit servir l’intérêt général,
l’égalité des chances et la transition écologique.
Entreprendre, c’est bâtir pour soi. Redistribuer, c’est bâtir pour tous.
C’est cette alliance de la liberté et de la solidarité qui fait battre le cœur de l’économie radicale.